Il est admis que les aphtes ressemblent à des éruptions de boutons de 1 à 2 mm de diamètre, presque invisibles au début, s’identifiant comme des points purulents très sensibles encerclés par une tache rouge, qui se manifestent séparément ou non, dispersés sur les muqueuses buccales. En France, ils affectent une bonne moitié de la population.
Généralement, le symptôme principal est une puissante sensation d’inflammation, cependant ces plaies ne sont en aucun cas dangereuses pour l’état général. De plus les aphtes ne sont pas d’origine infectieuse. Ponctuels et généralement bénins, ils peuvent devenir récidivants et particulièrement désagréables.
On ignore encore d’où viennent les apthes. Bien que leur apparition reste quasiment mystérieuse il a été constaté pourtant des des facteurs déclenchants : l’angoisse, le surmenage, les intolérances, une sensibilité alimentaire, des carences alimentaires, des variations hormonales qui ont une relation avec les règles chez les femmes par ailleurs plus portées sur les aphtes que le genre masculin, ou les prothèses dentaires, du type appareils dentaires, trop serrées…
En général la guérison intervient spontanément en 8 à 10 jours. En revanche si un aphte n’a pas disparu 15 jours après son éruption ou s’il s’est démultiplié, il est recommandé de consulter un praticien dans les plus brefs délais. En premier lieu, ce que l’on doit faire dans le but d’alléger le mal est d’optimiser son hygiène bucco-dentaire par des bains de bouche antiseptiques et des soins appropriés. On peut aisément supposer qu’il existe une hypothèse concernant l’apparition de ces éruptions : en effet les aphtes pouvant apparaître suite à une hyperacidité gastrique équivalent à un reflux gastro-oesophagien dans l’oesophage, il est vivement recommandé d’accompagner l’ensemble des moyens thérapeutiques employés pour guérir de bains de bouche d’eau salée 2 à 3 fois par jour – le sel ayant, comme on le sait,la vertu de supprimer le taux d’acidité du corps.
Pour soigner la maladie, il existe aussi : les traitements par faisceau lumineux artificiel très faible qui peuvent aussi pour diminuer la douleur et favoriser la cicatrisation ; une médecine douce qui préconise des médications moins agressives au moment le plus douloureux de la maladie et en prévention ; les plantes apaisantes et les médicaments d’origine végétale qui ont des pouvoirs préventifs et curatifs au tout début des picotements, à prendre plusieurs fois par jour en décoctions aux effets calmants, en onguents, en comprimés à sucer, ainsi qu’en gargarismes à base d’aspirine et de vitamine C ou de bicarbonate de soude dilués dans de l’eau ; et enfin les recettes mythiques de nos grand-mères comme le bleu de méthylène et l’élixir de jeunesse, ce dernier étant prescrit pour les enfants de moins de trois ans.